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venerdì 29 aprile 2011

Fincapé na praça


Os lançamentos - todos - já foram feitos.
Eu não estive, mas espero que tenham acertado a cabeça de muita gente.

Assombrações

http://vimeo.com/22991096

Filme dedicado ao FIFI 2011, que aconteceu esta semana em Goiás Velho.
O FIFI é tudo: filosofia e ficção, este ano sobre phantasia e phantasma.

giovedì 28 aprile 2011

...et il avait une désilusion: l'humanité

Je regarde mes rejets le matin:
l'humanité, prise en garde par mon cœur, par mes oreilles sans musique -
le programme: le programme pour l'humanité future
dans mes mains; ou peut-être pas pour toute l'humanité, sa moitié,
la moitié de chaque cinéma, de chaque après-midi, de chaque repas.
L'autre moitié je ne veux pas.
Je la tiens a plus de quarante millimètres loin de la mienne,
de ma moitié, demi-humanité,
mon même bouleversé, mais jusqu'à moitié;
des événements à demi-accompli, et sinon périmés.
Je la regarde avec les deux moitiés de mon attention,
celle qui a besoin de vitesse et celle qui veux s'arrêter.
Il y a une pensée sans concentration
vers les germes, si proche de cette humanité périmé,
ils seront jetés avec les gens, à jamais -
pour que j'aille mes mains propres.

Je dois être toujours près. Il faut penser pourquoi je ne me tue pas.

martedì 26 aprile 2011

Pauís pela Frísia

Falei-te da Frísia, diário?
Nem tenho falado de boca cheia com você
é que andando descalço como em Chirambadam por Makkum eu pisei num ponteiro de horas
que tinha caído de um pulso
quando o ciclista fazia uma curva na sua Gazelle carregada de mantimentos
fez farpa, o ponteiro
pisei na grama, mais gelada que o cimento na tarde superaquecida
mas o ponteiro insistiu, sabe aqueles que grudam no pé?
marcando minhas horas dentro do meu calcanhar
fiz uma pinça com as unhas para tentar
puxar o carrapato, ensanguentado
pus minhas garras nas horas
jogando ânsia no chão cheio de conchas
a água da Frísia não tem margens, vira lago, vira rio, vira mar
eu fiquei um pouco tonto com estas viragens
mas respirei o ar que balança as cortinas brancas nas janelas
não era isso que eu vim fazer aqui, diário?

sabato 16 aprile 2011

a Sappho

ODE TO A LOVED ONE

by: Sappho

LEST as the immortal gods is he,
The youth who fondly sits by thee,
And hears and sees thee, all the while,
Softly speaks and sweetly smile.

'Twas this deprived my soul of rest,
And raised such tumults in my breast;
For, while I gazed, in transport tossed,
My breath was gone, my voice was lost;

My bosom glowed; the subtle flame
Ran quick through all my vital frame;
O'er my dim eyes a darkness hung;
My ears with hollow murmurs rung;

In dewy damps my limbs were chilled;
My blood with gentle horrors thrilled:
My feeble pulse forgot to play;
I fainted, sunk, and died away.

Adriele Lopes manda um poema

Amo-te tanto que nem sei...
Busco em meu coração um vocábulo
A altura deste tão sublime sentimento
Mas lamento, tudo o que encontro
É muito pouco, palavras são poucas,
Pensamentos diminuto
Minh’alma fica aflita, meu corpo inquieta-se
Quero falar-te do meu amor
E então te vejo...
Vem ao meu encontro amada minha
E quando olho em teus olhos verdes de primavera
Já não me excita o desejo de
Representar meus sentimentos através de caracteres,
Pois vem de ti o fogo que me abrasa a alma, a luz que me guia pelo Breu, a certeza do sim ao amor eterno e terno de pureza inconfundível
Que se encontra entre o Divino e o Humano
O passado, presente e o futuro do meu ser
Te amo tanto que nem sei, se sei o quanto...
O quanto ao teu ser amo e por ele sou amada, mas só sei que amo
E amo tanto que nem sei.
(para minha amada Simone- 22:48hs dia 08 de fevereiro de 2011)
Adriele

domenica 10 aprile 2011

foi o cálculo infinitesimal

deriva
convergentes e divergentes as funções aparecem com a mesma cara de alcachofra
a deriva
eu leio um texto sem ossos e sem músculos para tentar fabricar sonhos com os nervos
integralmente amornado
uma curva aparece no bueiro da minha rua, ela abre as costelas da cidade
sem mapas
à sombra de duas funções fanadas eu me desmancho à beira dos livros
esqueço meu sangue
no liquidificador

Pennequin arrive


La baise. Parlons de la baise. La bonne vraie baise. La vraie la bonne l’ouverte. Une bonne ouverte. Une ouverture. Parlons baisons. Parlons de la vraie baise. Celle qui nous tient. Celle qui nous fait avoir. Celle qui nous fait être. Celle qui nous soutient nous tient. Tiens tiens. Celle qui nous noue. La vraie. La vraie nouée en nous. Une vraie bonne et baisante baise. Oui. Un nœud. Oui, parlons-en. En chœur. En troupeau. En bêlant dans le beau troupeau. Bêlons la baise dedans. Et cherchons-là. Longtemps le troupeau reste. Longtemps le troupeau noué. Le troupeau nous. Longtemps le troupeau immobile. Cherchant. Ne cherchant pas. Baisant. Ne baisant pas. Longtemps le troupeau imbaisable. Longtemps le troupeau vidé de sa baise. C’est son essence la baise. Mais il baise pas. Il attend de foutre. Oui, foutre pour lui c’est baiser. Mais il sait que non. Il sait que baiser c’est différend du foutre. Le foutre sait. Et le troupeau avec. Le troupeau sait la baise et le foutre. Il sait que c’est deux choses. Il sait le foutre c’est cafouiller. Il sait le foutre c’est être en brouille. Il sait brouiller le foutre. Il sait le foutre c’est troupeauter. Il sait le foutre entroupeautant ses phrases. Il sait le foutre c’est carrément se la carrer. On carre du foutre où ça aurait pu penser. Baiser penser pour lui c’est idem. C’est la pensée qui fout la baise. C’est la pensée qui zone dedans. En foutant toute envie de baise. De vraie foutrée. Il sait le troupeau mort la vraie foutrée c’est en finir. Finir pour une bonne fois la baise. Et pas de bonne action. De bon coup pensé dans biquette. Ou dans le bouc. Le bouc prendra biquette. Il prend sa corne. Le bouc pense à biquette. Mais le bouc est corné. Cornard de lui. Cornard de sa petite cornée. Pas encore né. Petite trouée de lui-même. Petite foutrée. Foulée. Petite foule faite. Petit troupeau à foutre mais sans se fouler. Que la biquette lui a collé. Que la biquette collera. Et le troupeau avec. Troupeau de biques et de boucs moutonnant à l’envie. Troupeau de morts encollés à l’idée de baise. Mais on baise pas l’envie. On fait que niquer. On nique l’envie qui s’offre à nous. La nique offerte. Ristourne. L’envie tristoune de nique sur un plateau. Les plateaux tournent. Et les troupeaux avec. Tous les troupeaux finiront par tourner. Et les petits plateaux petites enjambées au-dessus des phrases. Petites politesses à la biquette. Petites courbettes à la pensée. Petites branlettes au bouc. Petits torticolis. Petits bouquets tordus. Petits colis. Coulées petites. Toutes petites claques et fessées toutes petites. Petites fesses et puis petites trouées. Petites queues bien rentrées. Stoïques. Petites quéquettes restées stoïques. Stoïcité du troupeau sur un plateau tournant. Alors que pendant ce temps le ciel la roche et l’herbe demandent la baise. Pendant ce temps le naturel t’emmerde. Pendant ce temps le retour au galop la petite pente à être continue de nous emmerder. Et qu’il va falloir cracher au bassinet. Qu’il va falloir en finir avec l’herbe le naturel le galop et cracher. Eructer, s’hargner et s’encrever. S’encrever d’un coup. D’une traite.

Oui il faudrait baiser avec des mots. Avec des tentatives. Baiser la tentative. Des tentatives de mots. Baiser ça. Et le reste. Tout reste à baiser. Ça nous reste sur les bras. Des heures durant. Baisement. Des heures durant : baise-m’en, m’en une, puis deux, puis trois. Baise-m’en bien quatre vraiment. Et dans baisement il y a baise. Et dans vraiment il y a vrai. Et dans les deux il y a ment. Il y a toujours la baise vraie qui nous ment. Et elle nous ment par deux. Elle dit je t’offre à me baiser vraiment. Elle dit je t’offre une toute vraie baise bonnement. Elle dit ça tout bonnement. Tout en baisant. Elle multiplie le ment. L’aimant. Et puis elle te dit va t’en. Va te faire foutre avec ton troupeau de ment. T’as jamais vu l’amour. T’as toujours vu qu’un trou. T’as toujours vu que du satisfecit. T’as toujours vu qu’un fessier satisfait. Satisfait de fait ci puis de fait ça. De fesses assises. Un cul ouvert assis. Comme une approbation. Un calcul. Une solution alternative. T’as toujours vu qu’un cul dans l’amour. Un bouchon. Et tu trempais dedans. Le bouchon enfonçait ton idée. Et pour l’idée c’était un cul imprenable. C’était prenant. T’as toujours été pris dans le vertige prenant de l’imprenable. Alors t’as pris. Et t’es revenu. Revenu d’avoir cru prendre. Alors que t’imprenais. Et tu t’es rassis sur tes fesses. T’as rassis tes fesses sur ton envie de vrai cul. C’était pas un vrai cul. Mais c’était une envie. C’était l’envie potable du cul. Le cul potable tu t’es rassis dessus. Et t’as continuer à vivre. C’est-à-dire à te trouer le cul d’envie sans vivre. A te rasseoir le cul sur tes envies. T’as continuer comme ça longtemps. Potablement longtemps.

Charles Pennequin

Le quais (avec Camille)

L'autre jour à Paris
Je me souvenais d'une chanson mince
que Philippe Jonès m'a présenté il y a des annés
(à l'époque il m'a présenté aussi Mme Sarkozy)
quoi?

Paris

Finis les balades le long du canal
les escalers des cartes postales
c'est fini, Paris
c'est décidé, je me barre
finis le ciel gris, les matins moroses,
on dit qu'á Toulouse les briques sont roses
oh lá-bas, Paris, les briques sont roses.

Paris, tu paries, Paris, que je te quitte
que je change de cap, de capitale
Paris, tu paries, Paris, que je tequitte
je te plaque sur tes trottoirs sales

Je connais trop ta bouche, bouche de métro
les bateaux muche et la couleur de l'eau
c'est fini, Paris, je les connais trop
ici je m'ennuie, méme quand vient la nuit
on dit que Séville s'éveille á minuit
lá-bas, Paris, la ville s'évellie á minuit

Paris, tu paries, Paris, que je te quitte
que je change de cap, de capitale
Paris, tu paries, Paris, que je tequitte
je te plaque sur tes trottoirs sales

Paris, tu paries, Paris, que je te quitte
que je change de cap, de capitale
Paris, tu paries, Paris, que je tequitte
je te plaque sur tes trottoirs sales

Plus paroles: http://www.parolesmania.com/paroles_camille_4380/paroles_paris_682850.html
Tout sur Camille: http://www.musictory.fr/musique/Camille

mercoledì 6 aprile 2011

A noite de ontem

Pra quem como eu se perdeu na noite de ontem
falando nos bueiros elegantes de st germain de prés
ao invés de ficar onde Menezes e bons asseclas fincaram seus pés
envio um plano de organização, que não é água mas é torneira
não é concerto grosso mas é partitura
não é emprego mas é edital...
A abertura de Jorge e Marcos: homenagem ao Menezes y Morais (5 minutos)
Menezes Y Morais (7minutos)
Menezes Y Morais (mais minutos) - bis
Grupo um: Aloísio Brandão, Antonio Miranda, Adão Paulo Oliveira, Alceu Brito Almira Rodrigues e
Anabe Lopes
umas após as outras, cascatas e depois batatas
Grupo 2:
Basilina Pereira, Carlos Augusto
Cacá,
Carla Andrade, Chico Pôrto, Cristina Bastos e Chico
Castro (6 minutos)
Vocês já ouviram os trombones entre os versos da Cristina Bastos?
Eles quase nunca desafinam
E sempre rimam com o que o Cacá não quis dizer
Porque escrever é um caso de amor ardente com o silêncio
esguio
Aloísio Brandão (10 minutos)
Grupo 3: Donne Pitalurgh, Edmilson Figueiredo,
na maison de l'amerique latine eu falando sobre a diplomacia dos desejos:
glisser, naviguer, aupres de ce qui coule
edmilson flutua - e mostra de onde vem os ventos
Ézio Pires, Francisco K, Geisa Gonzaga e Herbert Lago Castelo Branco (6 minutos)
Grupo 4: Hilan Bensusan,
deu as caras a outros caras
eu falei das urgências inesperadas
(não são elas que salvam o mundo, a cada segundo?)
Helvídio Nunes de Barros Neto, Ivan Silveira Braga, Isolda Marinho,
Jorge Amâncio e José Roberto da Silva (6 minutos)
Ou seja: Portela, Salgueiro, Mangueira, Beija Flor e Vila Isabel, na mesma noite
Grupo 5: José Edson dos Santos, Jorge Antunes,
viram o Keniatta que ele anda usando nas suas mensagens? Perfeito.
Lourdes Teodoro,
agora, o torrão
Marcos Freitas, Mariana Matias e Menezes y Morais (6 minutos)
Grupo 6: Marta Peres, Nicolas Behr, Noélia Ribeiro,
Nonato Veras, Nando Potyguara e Paulo Roberto Miranda (6 minutos)
Grupo 7: Reginaldo Gontijo,
este vai beber meu chá em Efesos
Salomão Sousa, Solymar Cunha, Sids de Oliveira, Wélcio de Toledo e
Yonaré Flávio de Melo.
Ebuliu.

pequeno estudo da impaciência

a carne não é escrita
está bem aí, está bem ao alcance das mãos
mas a administração das coisas não é ainda a verdade delas
já que a curvatura das conchas não é ainda o barulho delas
passo zarpando por quase tudo
a carne não é escrita
escrever é triturar a carne
despedaçá-la
e teletransportá-la sem perfume
as vezes mordo as letras sem escrever
todas têm ranços