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martedì 16 dicembre 2008

Fragment de Le soldat qui rêvait de lys blancs

...
Je lui demandai me faisant violence :
S'il en est ainsi, décris-moi un seul cadavre.
Il rectifia sa position, caressa son journal plié
Et me dit comme s'il me chantait un ritournelle :
Tente de vent sur les gravats,
L'homme enlaçait les astres brisés.
Une couronne de sang ceignait son large front
Et sa poitrine était sans médailles,
Puisqu'il s'était mal battu
Il avait l'aspect d'un paysan, d'un ouvrier ou d'un marchand ambulant
Tente de vent sur les gravats... Il mourrut
Les bras jetés comme des ruisseaux à sec.
Et lorsque j'ai cherché son non dans ses poches,
J'ai trouvé deux photos,
L'une ... de sa femme,
L'autre ... de sa fille...
Je lui demandai : En as-tu attristé?
Il m'interrompit : Mahmoud, mon ami,
La tristesse est un oiseau blanc
Étranger aux champs de bataille. Et les soldats
Commettent un péché, s'ils s'afligent.
...

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Mahmoud Darwich a écrit ça aprés une nuit blanche
avec un isralien qui retournait de la guérre de 1967.
Darwich, descobri hoje,
foi amigo de Schlomo Sand ("Comment le peuple juif fut inventé").
Haifa dos anos 50 talvez tenha sido um modelo de fuga
das identidades nacionais,
modelo de antinacionalismo

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